mercredi, mars 18, 2009

JULIA

Un film de Erick Zonca
Avec Tilda Swinton, Saul Rubinek, Kate del Castillo

Julia est belle, elle en joue et accumule les aventures, des hommes de passages, jamais le même, elle s'amuse dans la vie, insouciance est son mot d'ordre avec un I majuscule.
Mais derrière cette fausse joie de vivre se cache un vrai problème, Julia est alcoolique et ne veut pas ouvrir les yeux sur ses excès, malgré les conseils de son parrain des Alcooliques Anonymes.
Jusqu'au jour ou, elle perd son travail et se retrouve au pied du mur, elle croise alors sur son chemin une femme qui ''l'engage'' pour récupérer soi disant son fils qui vit avec son grand-père qui l'a répudiée.
Commence alors une vraie descente aux enfers car le seul moyen pour récupérer l'enfant c'est de le kidnapper avec violence.
Julia va alors se retrouver dans une spirale infernale ou se mêle violence, espoir, peur et surtout un instinct maternel qu'elle imaginait enfoui au plus profond d'elle-même à tout jamais.

Tilda Swinton trouve là, sans contexte un rôle à la mesure de son talent, elle fait partie de ce genre d'actrice qui se fonde dans le personnage au point d'en oublier son nom, Est-elle Tilda ou Julia?
Mais hélas ce n'est que ça la bonne surprise du film, car au bout d'une heure trente, on commence légèrement à trouver le temps long.
Avec une mise en scène volontairement décalé, genre docu-fiction caméra à l'épaule, avec gros plan des acteurs, Zonca nous fatigue très vite et le scénario s' essouffle, s'étire pour ne laisser qu'au spectateur une seule envie, décrocher et c'est ce qui arrive.
On va dire que le film nous tient en haleine 1h30 environ tout le reste est pour moi du remplissage, a force de vouloir en faire des tonnes par des rebondissements absolument pas nécessaire, nous n'accrochons plus à l'intrigue ni à l'histoire rocambolesque de l'héroïne
Too Much diront les anglais, barbant pour les français.

C'est vraiment dommage car le début de l'histoire est passionnant et l'interprétation de Swinton fait de ce film un petit bijou qui hélas à perdu de son éclat avec ses longueurs, sa réalisation fatiguante pour les yeux et un scénario digne d'un mauvais roman de gare!
A voir donc uniquement pour la comédienne mais attention prévoyez d'aller faire votre vaisselle au bout d'une heure trente !!

lundi, mars 02, 2009

SORTIES CINE DU 4 MARS 2009

"HARVEY MILK" de Gus Van Sant
Avec Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch
Harvey Milk est un homme politique américain des années 70, jusque là rien d'anormal mais son originalité et surtout sa particularité à été d'être gay et surtout de ne pas s'en cacher. Or dans une Amérique encore très puritaine cela dérangeait au plus haut point surtout qu'il avait fait de la cause homosexuelle, son cheval de bataille!
Une grand nouveauté pour un homme au pouvoir qui va lui coûter la vie.

Gus Van Sant n'est pas à son premier coup d'essai pour traiter de l'homosexualité, on se souviendra de son My Own Private Idaho ou de Elephant.

MILK donne l'impression d'être rentré dans le rang, il offre là une mise en scène plus académique, plus fonctionnel loin de certains de ses films qui approchaient le docu-fiction.

Sean Penn nous offre là une de ses meilleurs composition d'ailleurs l'académie des Oscars ne s'y est pas trompé puisqu'il vient d'obtenir la fameuse statuette pour le meilleur rôle masculin.

Ce film est une "carte mémoire'' contre l'oubli. En effet, des hommes et des femmes se sont battus bien avant nous pour une cause, une loi, une liberté ou encore une certaine sexualité qui n'avait rien d'anormal ou contre nature. Certains de ces Don Quichotte ont perdu la vie pour leurs convictions et pour faire avancer et évoluer les choses dans ce monde.

"MARLEY ET MOI" de David Frankel
Avec Owen Wilson, Jennifer Aniston, Eric Dane.

Jenny (Jennifer Aniston) et John ( Owen Wilson) sont tout jeunes mariés, Ils décident de partir s'installer en Floride. Très vite l'envie d'avoir un enfant se fait sentir pour Jenny , John n'étant pas pret pour cela, et sur les conseils de son meilleur ami séducteur et grand célibataire devant l'éternel, lui offre alors un bébé labrador esperant ainsi reporter son obsession sur cette adorable boule de poils, Marley.

Mais Jenny tombe enceinte peu de temps après, commence alors la construction d'une vie de famille avec un Marley plein d'ardeur et d'entrain capable de tout détruire dans la maison mais apportant à la famille amour et tendresse et fidélité que seul un chien peut offrir à l'homme. D'après la formule consacrée, Le chien n'est-il pas le meilleur ami de l'homme?

Nous retrouvons là une Jennifer Aniston, plus visible dans les journaux à scandales que sur la toile dans une jolie comédie douce et gentillette.
Ne nous le cachons pas c'est dans ce genre de film qu'elle excelle en général. On ne s'en plaint pas.
A ces cotés un Owen Wilson en pleine forme malgré une dépression ces derniers temps d'ailleurs apparemment la promotion du film n'a pas été sans mal entre les échanges de Jenn avec son ex (Brad Pitt) par journaux interposés et Wilson et sa tentative de suicide!!
Cela démangeait sûrement les journalistes de parler de bien d'autres choses que du film!!


"LAST CHANCE FOR LOVE" de Joel Hopkins
Avec Dustin Hoffman, Emma Thompson.

Harvey Shine (Dustin Hoffman) se rend à Londres pour le mariage de sa fille, il va rencontrer Kate une employée d'aéroport solitaire tout comme lui. Ensemble ils décident de faire un bout de chemin ensemble, cette route faite à deux va être bordée de rose malgré les doutes d'une nouvelle vie amoureuse passé 40 ans.

Quelle belle idée d'avoir réuni à l'écran deux monstres sacrés du 7 ème art dans un film sentimental de surcroît ou se mêle tendresse, doute et questions existentielles, il y a t-il une possibilité d'amour passé un certain âge!!
Ce film vous répond: OF COURSE!!


Voila bonne toile à tous et à la semaine prochaine.