samedi, septembre 30, 2006

Le Diable s'habille en Prada de David Frankel


Fraichement diplômée, Andréa (Anne Hathaway) décroche le poste tant convoité d'assistante de Miranda Priestly (Meryl Streep) une des plus grandes et redoutées rédactrices en chef d'un magazine de mode. Elle va très vite se rendre compte qu'entre les coups bas, le téléphone jour et nuit et les demandes extravagantes elle est en enfer.


Tiré du best seller de Lauren Weisberger, voici un film très tendance sur un mileu de requins ou tout est fait et défait selon l'humeur d'une seule personne. Pour peu que cette dernière soit la pire des "garçes", ça vous donne le diable s'habille en Prada où l'on est content d'être bien au chaud dans son fauteuil de cinéma.

Que dire de Meryl Streep (Le choix de Sophie, Out of Africa) sinon qu'elle est tout simplement sublime, elle joue le sadisme tout en douceur sans jamais élever la voix, avec des regards et des expressions qui en disent beaucoup plus que tous les mots. Elle a su, comme à son habitude, retirer toute l'essence du personnage. Mademoiselle Streep, vous etes, sans conteste, une des plus grandes comédiennes que cette terre ait porté.

Anne Hathaway (Princesse malgré elle) nous a surpris dans son rôle de Cow girl dans le film d'Ang Lee "Brokeback Mountain", là, elle renoue avec un des rôle qui l'a fait connaitre du grand public, elle est à nouveau le vilain petit canard qui se transforme en cygne haute couture.Elle est délicieuse et irrésistible entre les griffes de ce démon en jupon qu'est Meryl Streep.


Ce film est jubilatoire, excessif, porté par une BO qui pulse et qui nous rythme tout cela à la manière d'un chef d'orchestre.
Pour avoir un exemple de l'exigence, la méchanceté et le vice des "grands" il n'y a pas mieux.
Généralement ce comportement hautain, supérieur et sadique est réservé uniquement aux hommes, et bien non, là, le réalisateur vous donne la preuve que les femmes peuvent être tout cela à la fois, et croyez moi ça existe.
Vous ne regarderez plus jamais votre Boss de la même manière.

vendredi, septembre 22, 2006

World Trade Center (Oliver Stone)


Le matin du 11 septembre 2001, le sergent John Mcloughin (Nicolas Cage) se prépare pour aller à son travail comme tous les matins depuis 21 ans. Will Jimeno (Michael Pena), lui débute sa carrière au Port Authority Police Department. Mais cette date ne sera plus jamais un jour comme les autres, ni pour ces deux hommes, ni pour l'humanité.



Voici un des premiers films d'Hollywood sur la tragédie du 11 septembre. Et c'est Oliver Stone qui s'y colle ( Platoon, Wall Street, JFK ). Il a su traiter un sujet encore sensible pour le monde entier avec pudeur, sans parti pris et focalise sur ces deux hommes parmi 20 personnes sauvées des décombres in extremis. Il a mis ses qualités de réalisateur et son talent au service de ce film.Il réussit à nous mettre, nous spectateurs, dans la même situation que ces deux hommes. C'est à tel point troublant qu'il nous arrive de manquer d'air.

Nicolas Cage (Peggy Sue s'est mariée, Volte-face, Sailor et Lula, Lord of war) apporte au personnage son charisme et sa grandeur dans ce personnage héros de ce jour si sombre. Son jeu est impeccable, entièrement cadré. Il incarne cet homme qui s'accroche à sa famille pour survivre et sortir d'un amas de ferrailles, de bétons, de verres. Cage choisit ses films toujours différents, il peut passer d'un film d'auteur à un film d'action avec muscles et pétards. L'éventail de son talent nous bluffe à chaque fois.

Un film dérangeant, troublant, simple qui nous fait revivre une journée d'horreur pour des hommes et des femmes qui ont jurés de sauver et de servir les autres. Quel paradoxe lorsque l'on sait que c'est la folie d'autres hommes qui ont fait de ce 11 septembre 2001 un enfer. Les faits ont été traité par Oliver Stone avec délicatesse et intelligence, ce qui fait que nous plongeons avec ces hommes à 6 mètres sous les décombres.
Un film troublant qui ne laisse pas indifférent, on en ressort groggy avec des milliers de questions dans la tête.

vendredi, septembre 08, 2006

Deepwater (David S. Marfield)



Après un long séjour à l'hopital, Nat (Lucas Black) se demande ce qu'il va faire de sa vie. Sa route croise celle d' Herman Finch (Peter Coyote) qu'il sauve d'une mort certaine. Par reconaissance, Finch lui propose de rénover son hotel situé près d'un casino. Mais Finch est-il vraiment l'homme qu'il prétend être?

Lucas Black (De si jolis chevaux, Fast and Furious) a fait ses armes dans une série fantastique, "American Gothic" diffusé chez nous sur le cable. Il a bien grandi aujourd'hui et son talent avec. Il est remarquable en jeune homme paumé et nous fait ressentir par son jeu tous les traits, si différents, de caractère de son personnage. Un acteur à suivre.

Peter Coyote se fait trop rare au cinéma, C'est un habitué des beaux rôles, il a su diversifier ses rôles avec des réalisateurs comme Roman Polanski dans "Lunes de fiel", Jean-Paul Rappeneau pour "Bon voyage" et bien sûr Steven Spielberg dans "E.T. l'extraterrestre", un rôle de méchant qui nous a tous marqué.

Le film enchaîne suspense, fantastique et thriller. Le réalisateur à tourné son film façon clip vidéo. Les images défilent sous nos yeux avec une atmosphère différente à chaque scène. Cela éveille en nous de nombreuses émotions, angoisse, sensualité, haine et surtout le doute.

La couleur générale est noire et sang. De bons frissons à la clé.

lundi, septembre 04, 2006

Petites confidences (à ma psy) (Ben Younger)

Rafi Gardet, une jolie jeune femme de 37 ans, (Uma Thurman), vient de divorcer. Elle est aidée dans cette épreuve par sa psychiatre, Lisa Metzger (Meryl Streep).
Lors d'une soirée entre amis, elle rencontre David (Bryan Greenberg) de quatorze ans son cadet. Commence alors une idylle passionnée mais c'est sans compter sur la famille juive du jeune homme, plutôt envahissante et surtout d'une maman psychiatre!

On ne parlera pas de comédie sentimentale au sens pur car l'on sait par expérience que celles-là se terminent toujours par un happy end, mais bien d'un joli film bien réalisé et surtout bien interprété.
Ben Younger, qui est aussi le scénariste, est tout jeune dans le métier. Malgré cela, deux comédiennes de grand talent ont dit "oui" à la lecture du script.

Meryl Streep (Kramer contre Kramer, Out of Africa, le choix de Sophie et j'en passe...) pour commencer, c'est toujours difficile d'écrire des compliments sur cette comédienne qui n'ont pas déjà été dits. Elle est, comme d'habitude, incroyablement extraordinaire. C'est vraiment La meilleure dans sa catégorie. On parle de période pour certains comédiens ou comédiennes, ils murissent, ils changent et grandissent au fil de leurs rôles, elle, ce n'est pas le cas, elle a été, est et sera toujours au sommet.

Uma Thurman ( Kill Bill, Pulp Fiction, Bienvenue à Gattaca) est bien loin de ses rôles avec Quentin Tarentino mais on sent qu'elle s'amuse dans ce film, d'après l'interview dans le bonus du DVD elle rêvait d'une comédie. Pari réussi, elle nous enchante et nous surprend. N'hésitez pas Mademoiselle, continuez dans ce genre, ça vous va bien.

On s'amuse bien tout au long de l'histoire, les scènes de face à face entre Meryl Streep et Uma Thurman sont du pur bonheur. La psychiatre coinçée entre l'amour de son métier et la mère juive qu'elle est, se tord la bouche lorsque Rafi lui explique les exploits sexuels de son jeune amant et la forme de son pénis. C'est à se tordre de rire.

Un charmant petit film à voir sans hésiter en cette fin d'été un peu triste.

samedi, septembre 02, 2006

Bambi 2 (Brian Pimental)



Après la mort de sa mère, Bambi, un peu perdu, se retrouve à vivre avec son père, le roi de la forêt.

Mais hélas ce n'est pas chose facile, ses obligations le contraignent à prendre des chemins difficiles pour un faon. Il va alors prendre la dure décision de confier son fils à une biche pour l'élever. Mais c'est sans compter sur la détermination du petit Bambi pour rendre son père fier de lui.

Nous avons tous dans le coeur le premier Bambi de 1942 qui nous a fait tous pleurer à chaudes larmes, c'est tout de même, pour beaucoup de gens leur Disney préféré. Que dire sur cette suite, qui en général on le sait par expérience ne sont pas toutes des réussites. Et bien celle-ci reste intéressante, l'histoire accroche même si cela reste un film vraiment pour enfants entre 4 et 12 ans maximum, en effet les adultes, même fans de Disney vont sûrement trouver ça un peu mièvre.

Un grand chapeau aux dessinateurs, qui ont travaillé sur la première version pour garder vraiment toute l'essence et la finesse des dessins originaux. Le film, bien que réalisé par ordinateur, nous ramène au premier par des paysages tant magnifiques qu'inoubliables dans nos souvenirs d'enfant.

Nous retrouvons bien sûr les amis de Bambi qui nous enchantent toujours autant. Panpan le petit lapin, Féline la future fiançée de Bambi et, bien sûr "le" magnifique Fleur qui malgré son nom est bien un garçon.

Nous regretterons cependant un casting doublage français un peu décevant, la version originale est vraiment meilleure. Mais encore une fois, un enfant de 4 ans ne va absolument pas s'arrêter à se genre de chose.

A voir aussi dans les bonus, la création de Panpan par l'un des dessinateurs. Essayez chez vous c'est très drôle.

Alors si vos enfants bougent un peu trop, passez leurs ce film et croyez moi ils vont ensuite être aussi doux que des agneaux.