samedi, juillet 29, 2006

orgueil et prejuges (Joe Wright)

Dans la campagne anglaise du XVII eme siècle, Elizabeth Bennet( Keira Knightley) tombe sous le charme de son voisin, monsieur Darcy (Matthew MacFadyen), un jeune héritier.

Entre haine et passion ils n'auront de cesse de se poursuivre pour s'apercevoir au final de la force de leur amour.

Voici après "Raisons et sentiments" d'Ang Lee une nouvelle adaptation d'un roman de Jane Austin. Nous revoilà plongés dans une Angleterre puritaine ancrée dans les bonnes moeurs ou l'on prônait le mariage arrangé.
Il était, en effet, de bon ton de marier sa fille ou son fils avec une personne de son rang n'en déplaise à l'amour.

Porté par une superbe Keira Knightley, ce marivaudage so british nous fait tourner la tête par des décor somptueux ( Voir les Bonus du DVD pour en savoir plus).
Le casting est impeccable, Brenda Blethyn (Mrs Bennet) que nous conaissions pour ses rôles si variés, "Secrets et mensonges" de Mike Leigh primé à Cannes en 1996 ou bien encore "Little voice" de Mark Herman, nous enchante à nouveau en mère abusive et entremetteuse, Judith Dench (Lady Catherine de Bourgh) en comtesse acariâtre, mère d'un laideron qu'elle veut à tout prix caser et n'oublions pas Donald Sutherland (Mr Bennet) incroyable patriarche un peu perdu parmi toutes ces femmes.
Nous nous surprenons à apprécier cette époque rustre pour certains, faste pour d'autres et c'est avec une joie non dissimulée que nous suivons ce marivaudage se mettre en place sous nos yeux. Nous suivons cette intrigue amoureuse comme un polar. Les rebondissements ne manquent pas dans cette quête éperdue de l'amour au détriment des convenances.

A voir absolument sans tarder.

mardi, juillet 25, 2006

SUPERMAN RETURNS

Le blockbuster de l'été !

Comme vous le savez, il fait chaud, tres chaud à Paris. Je me suis dis "Allons voir un film au moins c'est climatisé!" Je regarde le programme et arrête mon choix sur "Superman Returns".
J'avous sans honte que j'avais beaucoup aimé la version de 1974 de Richard Donner avec Christopher Reeve.
Donc me voila assis confortablement dans mon fauteuil au frais...

Superman (Brandon Routh) revient chez lui après 5 années d'absence. Il retrouve sa place de journaliste au Daily Planet et Lois Lane (Kate Bosworth), mais hélas il apprend que cette dernière a refait sa vie, pendant son absence, avec un autre homme et est maman d'un petit garçon.
Malgré sa force et son courage Superman est anéanti par cette nouvelle. Mais c'est sans compter sur Lex Luthor, son ennemi juré (Kevin Spacey) qui, sorti de prison, travaille sans relache sur sa conquète de la planète bleue et l'assassinat du super-héros.

Si la ressemblance entre Christopher Reeve et le nouveau Superman Brandon Routh est assez frappante ( on dirait son fils), le film nous perturbe par son anachronisme. En effet si l'action est sensée se passer en 1933, nous sommes surpris de voir les personnages travailler sur des ordinateurs dernier cri, utiliser des téléphones portables High Tech et regarder la télévision sur des écrans plats nouvelle génération et tout cela dans des costumes d'époque.

Nous sommes par contre heureux de retrouver Marlon Brando (Jor-El) de la version de 1978, ils ont, en effet, repris les images du premier film lorsque apparait le père de Superman.

L'intrigue du film nous semble déjà vu et pour cause, le méchant avec sa conquête de la planète, le super héros qui va une fois encore sauvé le Monde et la femme qu'il aime.
Nous espérons tout au long du film une pointe de nouveauté, une originalité, un savoir-faire qui remportera les suffrages sur la version originale ce n'est hélas pas le cas.

La nouveauté c'est bien sûr les effets spéciaux numériques qui auraient dû, par leur modernité donner une autre dimension au film mais voir un Superman en image de synthèse (et ça se voit!) casse tout le charme et le charisme de notre super héros préféré.

En résumé, allez voir "Superman returns" si vous avez trop chaud ou si vos enfants insistent et seulement si.

Phil

dimanche, juillet 23, 2006

Match Point

Le dernier Allen!!
Je vais vous faire une confidence, je n'ai pas ressenti le besoin de me précipiter dans une salle obscure lors de sa sortie, une certaine appréhension peut être, une idée arretée, ou encore la peur d'être déçu, toujours est-il que lorsque je l'ai vu dans mon vidéoclub je me suis dis Ah tiens! Pourquoi pas.
Hier soir, il était donc dans ma platine, je savais bien entendu que Woddy Allen avait fait une énorme infidélité à New York pour ce film et qu'il s'était expatrié à Londres.
Londres, New York entre les 2 mon coeur balance? Non je connais la réponse mais c'est une autre histoire, la suite au prochain épisode...

Premières images, un jeune homme, Chris Wilton (Johnathan Rhys-Meyers) la réincarnation du gendre rêvé, trouve un travail dans un club très fermé comme professeur de tennis, ses premières leçons il va les donner à un fils de très bonne famille Tom Hewett. (Matthew Goode) et à sa petite soeur, Chloe (Emily Mortimer) sublime dans un rôle de petite fille riche.
Tom est accessoirement fiançé avec Nola Rice (Scarlett Johansson) une sublime jeune actrice américaine au sex appeal ravageur, tant par sa beauté que par son charisme.Chris et Nola se sentent attirés l'un par l'autre dès le premier regard.

Si au départ l'histoire nous laisse penser qu'une bluette est en train de se mettre en place, nous comprenons très vite que Woody Allen va encore nous surprendre après toutes ces années. Il nous plonge dans un tourbillon de passion, d'intrigue, de suspense incroyable, nous nous acrochons à chaque parole, chaque mouvement, chaque personnage.
Seconde après seconde il nous fait découvrir une intrigue insoupconnable.
Les personnages sont juste, beaux dans leur désir, leur détresse, leur angoisse, leurs envies. Chaque acteur est entré dans son personnage comme on enfile des gants et a sa place dans une intrigue qui grandit à chaque seconde!

Scralett Johansson nous montre son talent, sa passion pour son métier de comédienne elle est incroyable de justesse, de sensualité. C'est aujourd'hui l'actrice la plus en vue d'Hollywood on comprend mieux pourquoi!
Les seconds rôles sont aussi présent que les premiers, la mère de famille alcoolique et mal dans sa peau (Penelope Wilton), la vieille voisine (Margaret Tyzack) est si réaliste dans son jeu qu'on croirait qu'elle vit vraiment dans cet immeuble.
Quant à Emily Mortimer (la femme de Chris) elle est si naive, si douce qu'on se surprend à penser " Est-elle vraiment bête?" Si un acteur vous oblige à vous faire ce genre de réflexion c'est qu'il est très bon.

Vous comprendrez que j'ai beaucoup appréçié ce film je vous le conseille, les yeux fermés, après un bon diner, tranquille dans le canapé vous ne le regretterez pas.

Chapeau Monsieur Woody Allen encore une belle réussite.

Phil